Elle a sa réputation. Ses pires légendes aussi. La forêt du Risoux, ce pli de la chaîne du Jura qui surplombe la vallée de Joux (VD), fait partie de ces lieux pleins de mystères, où les histoires s’enchevêtrent, se colportent, finissent par se mélanger aux rumeurs. On raconte par exemple que, de cette forêt, certaines personnes ne sont jamais revenues...
Le Risoux, c’est une forêt de trente kilomètres de long sur huit de large, (240 km² – 24’000 hectares) où l’on peut se perdre. Et quand il y a du brouillard, mieux vaut ne pas y aller. C’est tellement dense, avec beaucoup de chemins et peu de repères, que l’on ne sait plus où l’on est.
A cause des lésines, ces cassures impromptues du terrain qui peuvent surprendre le visiteur: petites fissures, parfois dissimulées sous la mousse, qui suffisent à tordre une cheville. Et grandes failles, qui peuvent engloutir tout un individu. Mieux vaut rester sur les chemins...
On foule ces chemins réalisés pour la plupart par les horlogers lors de la crise de 1933.
Le bois dont on fait les violons :
Trouver l’épicéa idéal, celui dont on fait les meilleurs violons. Il faut un bois de 250 ans avec une veine fine et régulière, dix mètres de tronc lisse, pas vrillé et sans branches.
Seconde Guerre mondiale :
La forêt du Risoux joue un rôle important durant l'occupation de la France par l'Allemagne comme voie de passage clandestine vers la Suisse, le département du Jura se trouvant dès juin 1940 en zone occupée. De 1941 à 1944, de nombreux Juifs échappent à la déportation en traversant la forêt du Risoux grâce à une filière organisée, entre autres, par les Françaises Victoria et Madeleine Cordier et les Suisses Anne-Marie Imhof Piguet et Fred Reymond. Victoria Cordier les amenait de nuit au refuge de L'Hôtel d'Italie, situé sur la commune du Chenit en Suisse. Un monument inauguré en 2014 au Pont commémore le souvenir des passeurs du Risoux, tous désignés comme Juste parmi les nations.
(↑ Haut de page)
Christine, Willy et Jean-Pierre
(↑ Haut de page)
Maryline et Jean-François
(↑ Haut de page)
Vue depuis la Roche Champion (1328 m), falaise faisant frontière avec la France.
(↑ Haut de page)
Pic-nic au refuge du Bonnet de Police
Willy, Christine et Stephan
(↑ Haut de page)
Jean-François et Claire
(↑ Haut de page)
Discussion avant le retour